Ferdinando Carulli
Voici quelques informations sur ce compositeur, avec un accent sur ceux qui ont marqué l'histoire de la musique classique :
Ferdinando Carulli
Ferdinando Carulli, né en 1770 à Naples, est un compositeur et guitariste classique italien, célèbre pour ses nombreuses compositions pour guitare et ses méthodes d'enseignement. Sa musique se caractérise par son élégance, sa mélodie et son accessibilité, ce qui en fait un compositeur très apprécié des amateurs de guitare. Carulli a passé une grande partie de sa vie à Paris, où il est décédé en 1841, laissant derrière lui un vaste répertoire pour guitare, comprenant des solos, des duos et des concertos.
Son père, Michele, est homme de lettres et secrétaire à l'administration de la ville de Naples. Le jeune Ferdinando reçoit sa première formation musicale d'un prêtre maître de chapelle qui lui enseigne le violoncelle, instrument dont le rôle était de soutenir ou accompagner le chœur (à l'époque professionnel) de l'église. Il apprend ensuite la guitare en autodidacte, car à Naples il n’y a pas de professeur qui puisse l’initier à l’art de cet instrument. Cette obligation de se forger tout seul une technique et d’écrire de la musique pour la guitare est pour lui un atout considérable.
Carulli est alors un instrumentiste talentueux et ses concerts napolitains sont si populaires qu'il commence à en donner dans le reste de l'Europe. Vers 1801, il épouse une Française, Marie-Joséphine Boyer, qui lui donne un fils, Gustavo (1801-1876).
Après un séjour à Vienne suivi d'une tournée triomphale à Paris, Carulli s'installe en 1808 dans la capitale française, considérée à l'époque comme « la capitale du monde de la musique »[réf. nécessaire].
Il rencontre vers 1810 Filippo Gragnani avec lequel il se lie d'amitié.
Carulli s'est également intéressé à la fabrication de la guitare. Il a introduit, avec l'aide du luthier français René-François Lacôte (en), des modifications importantes pour l'amélioration du son de l'instrument. En décembre 1826, il fait breveter, avec Lacôte, une variante de guitare appelée "Décacorde", munie de cinq cordes traditionnelles et de cinq bourdons aériens vibrant par le phénomène acoustique de sympathie. Il écrit d'ailleurs pour cet instrument une "Méthode pour le Décacorde".
Divers exemplaires de Décacorde sont conservés dans des musées européens, notamment à Bruxelles et à Paris. Au XXe siècle, l'instrument sera utilisé par Narciso Yepes.

"Je trouve les meilleures partitions que je cherche des plus célèbres compositeurs avec les meilleures transcriptions qui existent."
Olivier Ferrand